C'est avec beaucoup d'émotion que je suis tombée sur cette très jolie critique ;
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Il serait dommage que ce carnet de petite taille
passe inaperçu sur les tables des libraires, perdu au milieu des grands
albums cartonnés ou des premiers romans aux couleurs « flashys ». Car
avant même de parcourir ses pages, on devine que sa réalisation a fait
l’objet de soins attentifs : couverture souple et douce au toucher,
choix des polices de caractères, charme de la lino noir sur ce fond
blanc cassé dont un aplat couleur de terre rouge rompt l’uniformité.
Observés d’en haut, le Renard et l’Arbre, les deux protagonistes de la
fable, y attendent le lecteur avant de se lancer dans l’histoire ! «
Avec ma palette et mon stylo - confie Magali Garot - j’essaye de créer
un univers tantôt doux, tantôt sombre ». Et en effet, c’est à la fois
doux et sombre de suivre le Renard qui galope vers la mer alors que son
ami l’Arbre, qui l’a encouragé à partir, ne peut l’accompagner. C’est à
la fois doux et sombre d’écouter, au retour, le récit du Renard et les
mots nostalgiques de l’Arbre. C’est à la fois doux et sombre de
comprendre que le Renard va mourir mais que l’Arbre, qui a pris de la
taille, va enfin apercevoir la mer. On l’a compris, voici une histoire
qui parle d’amitié, des formes multiples que peut revêtir la vie, et
même de la relativité du temps, ce temps qui fait vieillir et mourir,
mais qui fait grandir aussi ! Pour Le cœur de l’arbre, la « palette » de
l’artiste - qui a fait ses classes aux Beaux-Arts de Namur et à
l’Institut Saint-Luc de Liège – c’est la linogravure. Quant à son «
stylo » c’est une langue raffinée qui, avec bonheur, se laisse lire à
voix haute. M. R.
Un tout grand merci pour ce bel article à M.R et au site de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Chouette !
RépondreSupprimer♥ Tu le mérites vraiment. Il ira loin ce livre, et toi avec !
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